De la clandestinité à la reconnaissance mondiale

La capoeira

La capoeira est née en réponse à la violence à laquelle les esclaves étaient soumis à l’époque coloniale et impériale au Brésil. À travers des coups et des mouvements corporels agiles, le combat leur permettait de se défendre contre les brutales persécutions des capitaines du mato, dont le rôle était de capturer ceux qui s’étaient enfuis.

Pour ne pas éveiller les soupçons – les « senhores de engenho » (nom donné aux propriétaires d’esclaves) interdisaient la pratique de tout type de sport – les capoeiristes ont adapté les mouvements et ajouté des éléments chorégraphiques et musicaux, camouflant leur véritable signification. Après l’abolition de l’esclavage, la pratique a continué à être considérée comme subversive et ce n’est qu’en 1937 qu’elle a cessé d’être considérée comme criminelle par le Code pénal brésilien.

On pense que l’origine du nom capoeira est liée aux endroits où le sport était pratiqué : dans des champs ouverts et sans végétation (poeira = pussière). Cette technique était également un moyen de préserver la culture d’origine et de développer des liens entre les pratiquants.

Aujourd’hui, la capoeira est considérée comme l’une des plus grandes manifestations culturelles brésiliennes et est reconnue dans le monde entier comme une pratique qui unit le sport et l’art. La musique est l’un des éléments qui distingue cette modalité des autres combats. En fait, elle est essentielle pour qu’un pratiquant soit considéré comme un capoeirista complet. En plus des mouvements corporels, les pratiquants doivent également savoir jouer des instruments d’origine afro-brésilienne comme l’atabaque, l’agogô et le berimbau. Ce dernier est le principal des instruments et aussi le plus célèbre et associé à la capoeira dans le monde entier. Il existe également différentes manières de jouer, comme le « toque de cavalaria« , qui était utilisé pour avertir les capoeiristes que la police s’approchait.

Mestre Timbalada

Mon histoire.
Ma Mission.

La Capoeira, une Passion qui m’a Mené à travers le Monde

Passionné par la capoeira depuis l’âge de 12 ans, j’ai suivi un parcours riche en rencontres et en expériences. Après des débuts avec Dirceu du groupe T.D.C.A, j’ai rencontré Jo, un professeur de passage à Rio, avant de trouver mon maître actuel, Garrincha. Ensemble, nous avons développé une collaboration fructueuse qui perdure encore aujourd’hui.

Mon aventure m’a mené en Espagne et en France, où j’ai enseigné la capoeira à différents groupes d’âge. Depuis 2004, je partage ma passion à Genève, où j’enseigne la capoeira à tous les niveaux.

En 2015, j’ai été élevé au rang de Mestre de Capoeira par Mestre Garrincha, cofondateur du groupe Senzala auquel j’appartiens. Après près de 30 ans de pratique, je suis fier de transmettre mon savoir et ma passion pour cet art martial brésilien.

Une association culturelle dédiée à la capoeira

L’association

L’association culturelle Senzala – Genève a été fondée en avril 2005 à Genève. Association à but non lucratif, elle se consacre à la promotion de la capoeira et de la culture afro-brésilienne en Suisse. Ses principaux objectifs sont :

  • La pratique et l’enseignement de la capoeira et de sa philosophie.
  • La diffusion de la capoeira et de la culture afro-brésilienne à travers l’organisation de spectacles, d’animations et la participation à des événements culturels divers.
  • L’introduction de la capoeira comme outil éducatif pour les jeunes et les enfants dans les écoles, les centres de loisirs et les maisons de quartier.

Mestre Timba

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